La passion se joue-t-elle des générations ?
Adrienne, la mère de mamie Léone, et Jeanine sa jeune soeur possédaient le café de Cardet dans les années 1950. Comme ici sur la photo elles venaient parfois prêter main forte dans le bistrot de mamie Léone à lezan, le café du midi. Les cafés (ou bistrot) constituaient le noeud incontournable du village à cette époque, à la fois lieu de rencontre, de détente, d’information et de soins de tous les maux. Pour ceux qui les géraient c’était bien plus qu’un métier.
Lorsque qu’Adrienne a pris sa retraite et vendu le café de Cardet, elle pleurait tous les jours inconsolable du manque ainsi crée. La passion a une fin, mais se transmet !
Sa fille, mamie Léone, aimait aussi ce métier pourtant dévoreur de temps et d’intimité. Lorsqu’elle en parlait elle disait toujours « surtout n’ouvre jamais un café. Mais mamie, c’est quoi la chose que tu as aimé le plus faire dans la vie ? Tenir le café »…
50 ans plus tard, un ami à qui je dois ce projet, a glissé l’idée incroyable de recréer un bistrot non pas pour l’exploiter mais pour y faire renaitre l’ambiance de cette époque. Il a trouvé à Bordeaux la pièce essentielle à ce départ; le comptoir. A partir de là nous avons, en famille, reconstruit l’âme de ce bistrot en chinant patiemment partout des objets d’époques.
Vers la fin du chantier j’ai été époustouflé de constater que le « zinc » que nous avions acheté ressemblait étrangement au comptoir du bistrot de ma grand mère. La coïncidence est étonnante. L’âme de mamie Léone planait ! La passion a parfois juste besoin d’être décodée…
Au travers de ce bistrot, c’est cette passion et cette ambiance, avec son temps beaucoup plus lent et insouciant, que nous sommes heureux de vous faire partager.
Mamie léone dit « quand ma mère a pris sa retraite du café de Cardet, les clients inconsolables continuaient à aller chez elle jouer aux cartes »!!